vendredi 11 décembre 2009

IV. Röyksopp

Ici, à la demande d'Etienne, je ne vais pas parler de savon, bien que le nom m'y fasse penser constamment, mais d'un groupe d'électro bergenois.


Remontons un peu en arrière. Nous sommes en 2001, vous vibrez encore des images des attentats, le poids médiatique vous oppresse et vous avez besoin de décompresser. Et soudain, à la radio, vous entendez ça :



Röyksopp - So Easy


Et oui, c'est Röyksopp, un groupe venu de Norvège, plus particulièrement de Bergen. A l'époque, il défraie la chronique, on parle de révolution musicale venue du froid. Parenthèse, il existe un mythique numéro de Traxx, l'émission de la 5, où l'on voit un reportage sur la création musicale à Bergen. Le reportage essaie de décrypter l'importance de Bergen comme haut lieu de la création musicale. La réponse tombe au bout de quelques artistes interrogés : "A Bergen, il y a une certaine atmosphère prodiguée par la pluie, et cela inspire les gens qui essaient de dépasser la mélancolie par la musique".


L'album Melody A.M., paru en 2001, apparaît comme un ovni dans le paysage musical électro : il paraît être au coeur de toutes les inspirations, il parle instantanément à tous. Pour l'écouter dans son intégralité, c'est ici.


Les refrains trottent dans la tête longtemps après les avoir écoutés, notamment sur Eple.


Littéralement, ce titre veut dire "pomme", un nom assez basique. A croire que Svein Berge et Torbjørn Brundtland (le premier qui arrive à prononcer le nom des musiciens en mangeant un Krisprolls (c) a gagné), sont fascinés par le règne végétal : Röyksopp veut dire "vesse-de-loup", du nom du fameux champignon. Pour la prononciation de Roÿksopp (ˈɾøʏksɔp) et pour connaître la particularité de ce champignon, je vous laisse errer sur internet.





Donc, ces bergenois férus d'électro créent la sensation et l'écoute de l'album nous replonge dans les années 2000, dans cette électro un peu chill, un peu lounge, où l'on s'imagine avec un cocktail à 15 euros dans la main, la chemise ouverte jusqu'au sternum, dans un bar aux néons bleus et roses. Un voyage dans le temps qui reste néanmoins plaisant, avec les accords de synthé, le bon vieux clavier des 70's, et les violons brassés en de petites bombes répétitives.


L'écoute de l'album nous dévoile également pléthore de tubes, de morceaux incisifs qui rappellent les génériques de dessin animé et Jean Michel Jarre (Röyksopp's night out), les airs à la Fat Boy Slim (So Easy), les déambulations oniriques d'un Mogwaï (l'incroyable Sparks) ou même les Kings of Convenience (Remind me).





Retrouvez tous leurs nouveaux albums et leurs news, sur leur site.


Sur ce braves gens, bien à vous et à bientôt pour de nouvelles pérégrinations musicales en Norvège

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